vendredi 4 octobre 2013

Notes Session R-M (II)

Ci-dessous mes notes "brutes" (désolée si c'est illisible) pour que vous puissiez ajouter ou corriger des éléments avant de les passer à la moulinette "Mind Mapping" et de les mettre sur Excel - voir aussi fichier Excel qui résume : 

I. Une plateforme à deux dimensions - deux espaces/dimensions à distinguer et prendre en compte : 

1) Base de données : les matériaux, les images : image fixe ; image mouvante (film), BD ou story board de film
2) Espace numérique : visual narrative, mots (distinguer métadonnées et informations "brutes" sur la source vs récit historique, discours de l'historien construit à partir de l'image ; comment articuler textes/images




1) Base de données – question documentaire – question des sources / documents : comment gérer les éléments 


Besoins : l'idée générale est d'avoir la possibilité de replacer l'image individuelle dans ses multiples contextes d'apparition, à la fois dans la base de données et dans l'espace numérique 
(a) dans la base de données : 
  • faire apparaître le texte ou non, et choisir le format du texte à dérouler (en termes de contenus et de forme/structure) ; deux solutions possibles : 
  • par clic droit ou gauche
  • par glissement - en faisant glisser le curseur sur l'image 
  • revenir au fichier source et/ou au document d'origine et inversement (va-et-vient), une fois l'image individuelle « retraitée » ou « retravaillée » : accompagnée de textes / insérée dans un visual narrative (VN) / intégrée dans une collection (set) 
(b) dans l'espace numérique (cf. plus loin) : VN, collections - "sets", séries... 
Solution globale pour replacer dans les contextes : 2 modèles/schémas de visualisation proposés qu'il faudrait pouvoir articuler
  • « galaxie » - constellation (suivant une logique "réticulaire") - sur le modèle de IVS 
  • « pellicule » - déroulement - film (suivant une logique plus "linéaire") : il faut maintenir la possibilité de dérouler le "narrative" 

2 autres besoins :
  • jeux d'échelles / zoom et dezoom / focalisation : isolement de fragments d'images = des motifs, et comment gérer ces fragments d'images ; avoir la possibilité de zoomer et dézoomer, naviguer entre vue d'ensemble et détail, micro et macro
  • besoins spécifiques au film/images mouvantes* :
    • coordination son/image
    • sélection/isolement de séquences : manuelle ou automatiquement générée (ex Spielberg et archives sur les juifs). 
*NB Distinguer trois types d'images mouvantes/films :
  • documentaires (description - construit) /
  • fiction (invention)
  • film d'archives (pas construit)

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2) Espace numérique - question historiographique : question de l'écriture, du récit, de la narration : quelles formes de récit, comment les produire, comment articuler doc sources entre eux et images/mots (écrit/oral) ?

Tableau Excel – feuillet 2

Quelles relations – ordre – hiérarchie entre image source/discours, récit historique ? L'image point de départ et cœur de l''analyse historique vs l'image point d'aboutissement et simple illustration (« cerise sur le gâteau » de l'historien) de la démonstration et de l'argumentation ?
F deux usages/fonctions/statuts de l'image, deux « cheminements » :
  • partir de l'image pour construire le récit (l'image comme point de départ et de réflexion)
  • arriver à l'image : écrire le récit d'abord puis utiliser l'image pour prouver ou illustrer (l'image comme aboutissement, décoration, illustration) (moins intéressant)

3 pistes d'écriture :
  • écrire un récit (textuel) à partir d'images sources ;
  • écrire un récit visuel à partir d'images ;
  • écrire un récit visuel à partir d'un texte (document textuel)

Besoins - possibilités narratives : 
(a) concernant l'articulation et les relations entre les images – les documents sources entre eux : avoir la possibilité de choisir entre plusieurs formes et logiques de récit :
  • des séries autogénérées, proches du moteur de recherche (à partir de mots-clés vs catégories) vs séries générées par le chercheur, de choisir les critères (images de même natures/natures différentes) ; 
  • des formes inspirées de la BD : roman photo / graphic novel / BD "classique" vs BD numérique empruntant parfois au jeu vidéo ou film
  • deux logiques :
    • narrative - récit (linéaire - démonstration – consiste à hiérarchiser et privilégier un point de vue) vs
    • itérative - itinéraire (arborescent - exploration – consiste à laisser au "lecteur" la possibilité de naviguer entre plusieurs hypothèses et points de vue)

(b) concernant les articulations images/textes : avoir la possibilité d'ajouter du texte on/off voire de la voix (ou son, bruits (de ville...), musique) on/off également
= L'outil à développer devrait permettre d'articuler et combiner ces différentes possibilités

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II. Retours critiques sur les outils et réalisations antérieurs - Virtual Shanghai 

Point de départ de la réflexion : retour sur les visual narrative sexpérimentés sur Virtual Shanghai : on avait 3-4 types de VN, obéissant à 3 ou 4 types de logiques : 
1) logique de défilement des images sous forme de promenade sur le Bund : avec un texte de présentation global, un titre, éventuellement du texte
2) logique sans texte - images seules : possibilité de se déplacer dans l'image, de zoomer, dézoomer : mais reste limitée à l'image fixe : simple : VN racontant par les images seules la transformation du Bund ; il faudrait en plus pouvoir cliquer sur les bâtiments pour faire apparaître d'autres informations : distinguer information SUR/DANS l'image ; il faudrait pouvoir sélectionner sur la photo un élément qu'on pourrait voir ailleurs ; l'argument est implicite 
3) logique composée et composite : mélange de documents de diverses natures (plan, peinture) ; pas de texte ; pb de lisibilité car doc trop petits ; usage des couleurs pour visualiser les mutations de l'espace urbain (apparition des banques...) - un récit chromatique en somme 
(4) logique sérielle "analogique" - "associative" ou "intuitive" - fondée sur l'association d'idées ou d'images : la série des "femmes" (réalisée par C. Henriot) : juxtaposition d'images sans mots sur le principe de l'analogie pour susciter des effets d'échos, de résonances chez le lecteur ; des va-et-vient entre photos/publicités-calendriers/photos anciennes : pose la question de ce qui fait le lien entre les images, qu'est-ce qui fait sens ? Des liens de natures différentes : la technique ; la nudité ; la pose... Jeux de mots dans les légendes : ex "still" évoque à la fois image fixe, pose immobile et pieds bandés (qui limitent les mouvements et enferment dans une situation sociale) vs "animated" (mouvement physique et sociale des étudiantes) puis idée de montrer la métamorphose, le passage de l'immobilité à la mobilité (shanghaïenne traversant la rue de manière décidée, isolée sur la photo)
= ce rappel fait ressortir les limites et apports des outils "anciens" et permet donc de dessiner des pistes d'amélioration : 
Limites de l'outil : on ne peut pas :
  • ajouter de textes autrement que dans une boîte de textes ;
  • choisir entre texte apparent/non apparent ;
  • ajouter une voix off ou des sons ou bruit de fond
L'intérêt de l'outil : les documents sources sont dans une base de données, on peut les retrouver facilement, interchanger les images...le visual narrative obtenu n'est pas figé, mais peu être retouché et réactualisé à partir de la base ouverte.
Trois composantes dans un récit visuel :
  • le texte (mots écrits) : pouvoir le mettre on/off
  • la voix ou le son (mots ou bruits oraux) :pouvoir le mettre on/off
  • le visuel : on ne peut pas l'effacer car il est au cœur de notre démarche 

     

La bande dessinée comme source d'inspiration : en tirant profit de la diversité, des différents « genres » ou modèles possibles
  • graphic novel (plus proche du dessin et de la BD « classique »)
  • roman photo (plus proche photographie)
  • BD numérique (aux confins de la BD, du dessin, du film, du jeu vidéo...)

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Autres pistes/supports : développer des applications sur tablettes ou smartphones

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